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Rendre hommage à Marie Bashkirtseff est un projet qui trottait dans ma tête depuis le jour, il y a presque 25 ans, où ne la connaissant pas encore, je me promenais dans les salles du Musée des Beaux Arts de Nice, et tombais nez à nez avec son fameux autoportrait à la palette. C'est là que commença ma relation avec Marie. Une sorte de coup de foudre pictural, sans préméditation. Emu par ce visage qui dégageait tant de force et de fragilité, je me suis enquis de savoir qui était cette jeune femme, quel espoir l'habitait, quelle avait été sa vie... J'étais encore loin de savoir à ce moment-là que Marie Bashkirtseff avait été une figure emblématique de la Côte d'azur et plus largement de l'Europe de la fin du XIXe siècle. Peintre mais aussi diariste, c'est toute la complexité du personnage que j'ai cherché à rendre sur la scène en faisant un parallèle avec l'art contemporain. Marie peignait et sculptait avec un talent certain, elle avait surtout le don de saisir la théâtralité des scènes quotidiennes. En lisant le journal, j'ai évidemment retrouvé cette manière si particulière de dépeindre ses contemporains. Le journal m'est vite apparu indissociable de l'œuvre picturale. Ce qui demeure toutefois marquant, c'est l'extraordinaire narcissisme de Marie. A la fois agaçante, attendrissante, Marie se regarde vivre en étant totalement convaincue de la postérité de son œuvre. Son journal nous donne à entendre les rêves d'une adolescente turbulente qui veut s'affirmer en tant qu'individu envers et contre tous les schémas que la société tente de lui imposer.
MARIE BASHKIRTSEFF
JOURNAL INTIME
Adaptation & mise en scène : Frédéric Rey
avec : Jennifer Maria & Claude Galvez
Musique composée par Claude Galvez
Scénographie : Thierry Dardanello
Coproduction La Semeuse, Musée des Beaux de Nice & Musée Ziem de Martigues

Avec humour et dans l'esprit de la commedia dell'Arte, cette nouvelle création de la Semeuse revisite le mythe de Merlin.
La légende de Merlin a été revisitée à travers les siècles, prenant des formes variées et fascinantes. Conseiller énigmatique du Roi Arthur, sorte de Léonard de Vinci excentrique dans les récits de Disney, fils du diable dans le texte médiéval de Robert de Boron, ou encore roi fou cherchant refuge dans la forêt selon Geoffrey de Monmouth, Merlin est une figure incontournable de notre imaginaire collectif.
Mais qui est vraiment Merlin ? Que savons-nous de son enfance ? Qui est Gwenddydd, sa soeur jumelle, dont l'existence a été longtemps occultée ? Et si Merlin n'était rien de moins qu'un scientifique visionnaire, manipulant la crédulité de ses contemporains tout en maîtrisant les secrets de la chimie, de la physique, de l'astronomie, et même de la météorologie bien avant leur temps ?
MERLIN LE DESENCHANTEUR
Ecriture : Pierre Petifrère, Guillaume Ellena & Frédéric Rey
Mise en scène : Frédéric Rey
avec : Manon Ugo, Elodie Robardet, Guillaume Ellena, Pierre Petitfrère & Plume
Scénographie & masques : Studio Artemis
Production la Semeuse

Décembre 1884. Paul Lanzky, un admirateur des écrits de Friedrich Nietzsche a rendez-vous avec celui qu’il considère comme un « maître » à penser. Nietzsche l’a convié à gravir le sentier allant de la gare d’Eze sur mer au village perché sur son éperon rocheux. Il s’agit du chemin qui lui a inspiré la troisième partie de son ouvrage Ainsi parlait Zarathoustra.
Paul Lanzky peine à s’abandonner à la joie et à la vie que revendique Nietzsche. Quelque chose l’appelle toutefois dans les propos prophétiques de Zarathoustra. Il entend bien décrypter l’ouvrage à la lueur des explications de son auteur. Une amitié éphémère se noue au fil de la marche. Le vrai visage de Nietzsche se révèle peu à peu.
La solitude, les souffrances physiques qui l’habitent, mais aussi son goût pour les nourritures simples de la vie. Paul Lanzky apprend peu à peu à savourer l’expérience de l’existence. Le Théâtre d’Aether convie les amoureux de la philosophie et de la marche à pied à une balade théâtralisée sur les traces de Zarathoustra, allant du début sentier Nietzsche au vieux village d’Eze.
AINSI SE PROMENAIT NIETZSCHE
Mise en scène : Rowena Cociuban
Écriture : Frédéric Rey & Rowena Cociuban
avec Frédéric Rey & Guillaume Ellena
Production

En cet été 1543, la vie est tranquille pour les pécheurs niçois, quand tout à coup des centaines de galères turques apparaissent à l’horizon... Le Roi de France et son allié le sultan des Ottomans attaquent le Comté de Nice pour l’arracher aux mains du Duc de Savoie ! N’écoutant que son courage, une simple lavandière que tout le monde appelle la «Maufacha», mais que l’histoire retiendra sous le nom de Catherine Ségurane, s’empare d’un battoir et se met en tête de repousser les armées franco-turques. Une comédie haute en couleurs, dans la plus pure tradition du masque et de la commedia dell’arte, mettant en scène des « invités d’honneur » tels que François Ier, Jean-Baptiste Grimaldi, Soliman le Magnifique ou encore le terrible Barberousse... Avec la participation exceptionnelle de Catherine Ségurane, de son mari Carlou et du petit Pétou ! A déguster en famille avec un bout de pissaladière ou encore un bon pan bagnat !
CATARINA SEGURANA !
ou la véritable histoire du
siège de Nice
Mise en scène : Fréderic Rey
Écriture :
Sylviane Palomba, Frédéric Rey, Thomas Marenda & Pierre Petitfrère
Production