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À PROPOS

Né en 1975, juriste de formation (Doctorat en droit), Frédéric Rey s'intéresse aux relations qu'entretiennent les pouvoirs publics et le théâtre à travers les siècles, en France et en Europe. Il rédige une thèse sur ce sujet sous la direction de Jean-Marie Pontier, spécialiste du droit de la culture.

 

Le désir de s’investir sur le terrain le pousse à travailler au cœur d’institutions et d’associations du milieu culturel niçois.

 

En 2000, il devient chef d’établissement et responsable de la programmation du Théâtre de La Semeuse. Parallèlement à sa formation en droit, il suit pendant quatre ans les enseignements en art dramatique de l’Atelier Théâtre Arkadia à Nice et enchaîne plusieurs stages professionnels. En juillet 2002, l’association La Semeuse lui confie également la direction du Centre Culturel de La Providence.

À partir de 2001, il met en espace plusieurs lectures-spectacles pour le Théâtre de La Semeuse : Les Lettres à Olga de Václav Havel, Épître aux jeunes acteurs pour que la parole soit rendue à la parole d’Olivier Py. Il joue aussi dans Le Barillet de Jean-Pierre Pelaez, Introspection de Peter Handke, Un riche, trois pauvres de Louis Calaferte, mis en scène par Stéphane Eichenholc, ainsi que dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, mise en espace par Claude Boué. En 2003, il tourne dans plusieurs salles de la région PACA un spectacle consacré à l’œuvre de Jacques Brel, intitulé Parle donc Grand Jacques.

En 2004, Frédéric Rey signe sa première mise en scène : La Parodie de Roland, une farce lyrique baroque coproduite par le Conservatoire de Nice et dirigée musicalement par Jean-Luc Impe. Il est ensuite assistant à la mise en scène pour Trois rêves de Monsieur K, spectacle joué à l’Opéra de Nice à l’occasion du centenaire de La Semeuse. En 2006, il met en scène Peter Pan de James Matthew Barrie au Théâtre Francis-Gag, puis Yabu No Naka de Ryūnosuke Akutagawa au Pré des Arts à Valbonne.

 

En 2007, il rejoint l’aventure Odyssée du Danube lancée par le Théâtre Toursky à Marseille. Il donne une conférence au Théâtre Notara à Bucarest (Roumanie) sur les relations entre le pouvoir et les artistes.

 

En 2008, il apparaît en tant que comédien dans le spectacle Dissonances Mozart de Frédéric de Goldfiem, coproduit par le Théâtre National de Nice. Simultanément, il adapte et met en scène Marie Bashkirtseff, journal intime présenté au Musée des Beaux-Arts de Nice et au Théâtre National de Nice.

 

À partir de 2009, Frédéric Rey s’intéresse à la commedia dell’arte. Il étudie cet art auprès de figures majeures de la discipline telles que Carlo Boso (Paris/Versailles), Patrick Forian (Paris) et Didi Hopkins (Londres).

 

En 2010, il se consacre à l’écriture. Il coécrit AL, une pièce sur Al Capone, publiée aux éditions L’Harmattan. Le spectacle est produit dans la foulée et joué à Nice et à Menton.

 

En 2011, il met en scène La Célébration du Lézard d’après Jim Morrison. Le spectacle figure la même année dans la programmation du Théâtre National de Nice et du Théâtre de Lenche à Marseille. Toujours en 2011, il ouvre un cours de commedia dell’arte à Nice, au Théâtre de La Semeuse.

 

En 2012, il fonde la compagnie Le Groupe avec Frédéric de Goldfiem et Jonathan Gensburger, avec lesquels il crée régulièrement des spectacles. La même année, la rédaction de Nice-Matin lui propose de rejoindre l’équipe des rédacteurs réguliers du Blog du Vieux-Nice.

 

En 2013, il joue dans Dissonances Freud et coécrit avec Stéphane Bébert Téléphone-moi !, un spectacle consacré au groupe de rock mythique Téléphone.

Il travaille également à la mise en scène de Crazy Love à Bayamas, une comédie musicale jouée au Théâtre Francis-Gag (Nice) et à l’Espace Miramar (Cannes).

 

En 2014, il crée le premier Festival de Commedia dell’arte de Nice et y présente une adaptation du Barbier de Séville de Beaumarchais. Il se produit aussi dans Le Banquet d’après Platon et crée La Sorcière de Castellar pour les Journées du Patrimoine.

Il apporte également un regard extérieur au duo musical Monsieur Poli et Sève, qui se produit en région parisienne.

 

En 2015, il met en scène Betly et Rita, deux courts opéras de Donizetti, pour le Festival Opus à Gattières.
Il poursuit sa formation auprès d’Antonio Fava et de Carlo Boso dans le jeu, la dramaturgie et la mise en scène de la commedia dell’arte.

En 2016, il met en scène Le Roi Cerf de Carlo Gozzi et coécrit un spectacle sur Catarina Segurana pour le deuxième Festival de Commedia dell’arte du Vieux-Nice. Il met également en scène l’opéra Le Barbier de Séville de Rossini pour Opus-Opéra à Gattières. La même année, il suit plusieurs master classes avec Mario Gonzalez, Didi Hopkins et Elena Serra.

 

En octobre 2016, il participe, aux côtés de 40 artistes niçois dirigés par Irina Brook, à Nice & Love, hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet 2016. Il s’associe aussi au musicien indien Nihar Mehta pour un concert-lecture autour de la Bhagavad Gîtâ, sélectionné par l’Ambassade d’Inde en France dans le cadre du festival Namaste France.

 

En 2017, il coécrit et tourne en tant que comédien avec la compagnie internationale La Bussola (Nuria Espinosa, Piergiorgio Sperduti, Annina Giere, Samuel Droguett, Felippe Jaroba Larenas), spécialisée dans la commedia dell’arte. Leur première création, Commedia in fretta, est jouée à Rome, Barcelone, Nice et Madrid. Il coordonne la 3e édition du Festival de Commedia dell’arte de Nice et présente Le Merveilleux Voyage de Marco Polo, créé pour la Giornata Mondiale della Commedia dell’Arte à Padoue (Italie). Le spectacle tourne ensuite en Italie, à Arpino et Marittima. Durant l’été, il reprend Rita de Donizetti pour le Festival d’Art lyrique de Gigondas, avec Amélie Robins, Bruno Membrey, Mickaël Guedj et Xavier Flabat.

En 2018, il coécrit La Folle jeunesse de Catherine de Médicis, présenté à Padoue et à Nice. Le Centre du Patrimoine de Nice lui commande également une conférence intitulée Les Mille et une vies de Pulcinella.

 

En 2019, il écrit et met en scène La Bande à Bonnot chante Boris Vian au cabaret des enfers, un spectacle inspiré à la fois par l’univers de Boris Vian et par la pièce La Bande à Bonnot de son grand-père Henri-François Rey. Il met également en scène une adaptation des Aventures du baron de Münchhausen.

 

En 2020, il adapte La Chose sur le seuil de H. P. Lovecraft pour la compagnie Théâtre d’Aether et joue le rôle de Thomas Coventry dans une reconstitution théâtralisée du tir du canon de midi, commandée par la Ville de Nice.

 

En 2021, il se consacre principalement au jeu d’acteur. Il se produit dans Dissonances Jeanne d’Arc au Théâtre National de Nice, Alice au Pays de Nice sur la colline du château dans le cadre de Mon Été à Nice, et Ainsi se promenait Nietzsche à Èze-Village avec le Théâtre d’Aether.

 

En 2022, Frédéric Rey apparaît dans Dissonances Molière à la nouvelle salle des Franciscains du Théâtre National de Nice. Toujours pour le TNN, il anime une soirée sur la Coulée Verte dans le cadre des Contes de l’apéro, intitulée Molière, Scaramouche & Arlequin.

 

En 2023, il écrit un nouvel épisode de La Bande à Bonnot, consacré à Léo Ferré et Renaud, créé au Théâtre de La Semeuse en novembre. Il réadapte également Ainsi se promenait Nietzsche pour le présenter à Nice, sur la colline du château.

 

En 2024, il coécrit et met en scène Merlin le Désenchanteur, une création autour des légendes arthuriennes. Le spectacle remporte le Prix de la Création de la Ville de Nice lors du Festival des Scènes d’Automne. Il reprend le rôle de Nietzsche pour l’Office du tourisme dans des capsules vidéos destinées à une visite virtuelle sortie en septembre 2024. Enfin, il recrée Marie Bashkirtseff, Journal intime pour le Musée des Beaux-Arts de Nice et le Musée Ziem de Martigues. La même année, il conçoit un spectacle pour les 120 ans de La Semeuse réunissant plus de 100 participants sur scène, ainsi que L’Esprit Pauliani, une fantaisie théâtrale consacrée à l’histoire d’une maison de retraite emblématique de Nice.

 

En 2025, il publie chez L’Harmattan Merlin le Désenchanteur et participe, en tant que comédien, au Festival Off d’Avignon dans Dissonances Jeanne d’Arc (Compagnie du Dire Dire), présenté au Théâtre des Carmes du 5 au 26 juillet 2025. 

© 2025 Frédéric REY
 

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